Barang, ce terme (une translittération) date de l’époque coloniale et servait alors à désigner les fonctionnaires français qui se déplaçaient à cheval (Barangset). Il était alors usité comme un titre. L’arrivée de l’automobile lui a valu la disparition de sa flatteuse finale et le mot a maintenant la même connotation que le farang en Thaïlande.
Il n’est appliqué qu’aux Occidentaux, reste révérencieux (au moins dans les campagnes). Il existe une panoplie d’autres mots pour désigner l’étranger… Ces mots ne sont jamais neutres et peuvent être franchement péjoratifs (tout comme le Boche en français ou le Yuôn (voir plus loin) qui désigne le Vietnamien), mais il n’existe pas d’équivalent simple du mot étranger.
Ce blog est la continuation de mes “Chronique du Barang”, publiées entre 2008 et 2010 dans Cambodge Soir Hebdo.
On y trouvera de nouvelles chroniques tout aussi assassines, et bien entendu quelques uns de mes meilleurs coups de gueule. Pour les Barangs avertis du Cambodge et d’ailleurs.
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